Comprendre les risques sanitaires

Comprendre les risques sanitaires

Aide à l'anticipation face à l'incertitude des risques sanitaires avec Risque Sanitaire France


O - Glossaire de la santé publique

Publié par Risque Sanitaire France

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Photo d'un tableau d'ardoise (source: bureau Alsace)

Photo d'un tableau d'ardoise (source: bureau Alsace)

A

Accident industriel majeur :

Evènement tel qu’une émission de produit toxique ou radioactif, un incendie ou une explosion d’importance majeure résultant de développements incontrôlés survenus au cours de l’exploitation d’un établissement, entraînant des conséquences graves, immédiates ou différées, soit pour la commodité du voisinage, soit pour la santé, la sécurité, la salubrité publiques, soit pour l'agriculture, soit pour la protection de la nature, de l'environnement et des paysages, soit pour l'utilisation rationnelle de l'énergie, soit pour la conservation des sites et des monuments ainsi que des éléments du patrimoine archéologique.

Agent ototoxique :

Substance (généralement un médicament ou un solvant chimique) ayant un pouvoir néfaste sur l’audition.

Agrégats spatio-temporels ou Clusters d’une maladie :

 Concentrations jugées anormales de cas dans une zone géographique circonscrite et pendant une période de temps limitée.

Alea :

Probabilité, en un lieu donné, d'un événement accidentel dangereux; L'aléa se caractérise par l'intensité de ses effets et sa durée. Il peut être cartographié.

Angiosarcome :

 Tumeur constituée par la prolifération maligne de structures vasculaires sanguines plus ou moins reconnaissables.

Anthropogénique/Anthropique :

 Se dit d’une perturbation dont l’origine provient d’une intervention humaine.

Anticorps :

 Substance (Immunoglobuline) fabriquée spécifiquement par le système immunitaire. Sa synthèse est déclenchée dans l’organisme par injection d’un antigène, avec lequel elle se combine pour en neutraliser l’effet toxique éventuel.

A.S. ou « SEVESO Seuil Haut » :

Autorisation avec Servitudes d’utilité publique ; cette catégorie d’installations classées (en plus des catégories E pour enregistrement, D pour déclaration, A pour autorisation) concerne essentiellement les installations « Seveso seuil haut », c’est-à-dire des installations qui présentent des risques technologiques majeurs.

ASN :

Autorité de Sûreté Nucléaire : autorité indépendante de contrôle en matière de sûreté nucléaire et de radioprotection.

Atopie :

 Prédisposition personnelle et/ou familiale à devenir sensibilisé et à produire des anticorps IgE spécifiques en réponse à une exposition naturelle à des allergènes, en général des protéines.

Autorisation :

Concerne les installations qui présentent potentiellement des risques ou des nuisances importantes. L’autorisation n’est délivrée qu’à l’issue d’une procédure d’instruction, comportant notamment une enquête publique, visant à apprécier l’impact environnemental du projet et à élaborer des prescriptions techniques à respecter pour la prévention des risques et la protection de l’environnement. L’exploitant doit produire des études très détaillées des nuisances engendrées par son activité en fonctionnement normal (étude d’impact), ainsi qu’une étude très précise des risques liés à son activité en fonctionnement accidentel (étude de dangers).

 

B

B.A.R.P.I. :

Bureau d’Analyse des Risques et des Pollutions Industrielles : service de l’Etat chargé de recenser l’ensemble des accidents industriels en France et à l’étranger

site internet : http://aria.environnement.gouv.fr

Barrière de sécurité:

Voir MMR (mesures de maîtrise des risques)

Barrière hémato-encéphalique :

C’est une limite entre le sang et le cerveau, physiologique plus qu’anatomique, entravant le passage et la diffusion dans le système nerveux central, qui se trouve ainsi protégé, de toute substance circulant dans le sang et en particulier d’un médicament injecté par voie intraveineuse. Bassin hydrographique. Zone drainée par une rivière ou un fleuve ainsi que leurs affluents.

Biais :

Déviation des résultats ou des inférences par rapport à la vérité. Processus menant à une telle déviation: toute tendance dans le recueil, l’analyse, l’interprétation, la publication ou la revue de données menant à des conclusions qui sont systématiquement différentes de la vérité ; toute erreur dans une étude produisant systématiquement des estimations supérieures ou inférieures à la valeur réelle des paramètres étudiés. Une telle erreur peut être due au design (la structure) de l’étude, au caractère non-représentatif de l’échantillon, aux caractéristiques des individus observés, aux observateurs ou aux techniques d’observation utilisées ou encore à une analyse inappropriée des résultats.

Bio-marqueurs :

Paramètre qui reflète la réponse biologique (adverse ou non) à une exposition. Cette réponse est un changement observable et/ou mesurable au niveau moléculaire, biochimique, cellulaire, physiologique ou comportemental, qui permet de révéler l’exposition présente ou passée d’un individu à au moins un agent chimique, biologique ou physique.

Biomathématiques :

Science appliquée à la biologie qui étudie par le moyen de raisonnement déductif les propriétés des nombres, fonctions, espaces, etc. et des relations qui s’établissent entre eux.

Biostatistiques :

 Ensemble des méthodes mathématiques qui à partir du recueil et de l’analyse de données sur les êtres vivants permettent l’élaboration de modèles probabilistes autorisant les prévisions.

B.L.E.V.E. :

Boiling Liquid Expanding Vapor Explosion : expression américaine adoptée pour décrire un type particulier d’explosion, une explosion de gaz en expansion provenant d’un liquide en ébullition. Si le gaz en question est inflammable, il y a formation d’une boule de feu avec un rayonnement thermique intense.

Boil-over :

Phénomène qui peut se produire quand il y a présence d’un film d’eau dans un réservoir d’hydrocarbure et que celui-ci est chauffé par un incendie ; la vaporisation brutale de l'eau peut projeter des gouttelettes d’hydrocarbure enflammées dans l’air sous la forme d’une boule de feu.

 

C

Captage :

Dérivation d’une ressource en eau. Au sens restreint, désigne tout ouvrage utilisé couramment pour l’exploitation d’eaux de surface ou souterraines.

Carcinome :

Tumeur développée à partir d’un épithélium ou tissu de revêtement.

Chaîne alimentaire ou chaîne trophique :

Succession d’organismes dont chacun vit au dépens du précédent. Permet de représenter «qui mange qui ?», en mettant en évidence les relations de dépendances entre être vivants.

Chromosome :

Elément de base du matériel génétique correspondant à une molécule continue d’ADN. Les cellules eucaryotes (possédant un noyau individualisé) comportent plusieurs chromosomes ; les cellules bactériennes n’en comportent qu’un.

C.H.S.C.T. :

Les Comités d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail, créés dans tous les sites ayant plus de 50 salariés, réunissent le directeur de l’établissement, les représentants du personnel, le médecin du travail et éventuellement des experts ou l’inspecteur du travail.

Ils ont pour mission, en analysant les conditions de travail et les risques professionnels, de contribuer à la protection de la santé et de la sécurité des salariés de l’établissement et de ceux mis à la disposition de celui-ci par des entreprises extérieures, ainsi qu’à l’amélioration des conditions de travail.

Ils doivent également veiller à l’observation de prescriptions réglementaires adoptées dans ce but.

Cinetique (lente / rapide) :

Vitesse d’enchaînement des événements constituant une séquence accidentelle, de l’événement initiateur aux conséquences sur les éléments vulnérables. La prise en compte de cette vitesse est essentielle, car elle détermine les possibilités de mise à l’abri des personnes exposées : un accident très rapide (cinétique rapide) peut surprendre, un accident plus lent (cinétique lente) laisse le temps de s’abriter, voire d’évacuer la zone.

C.L.I.C. :

Comité Local d'Information et de Concertation : instance créée par la loi « risques » du 30 juillet 2003 pour tout bassin industriel comportant au moins un site à hauts risques. La la mission des CLIC est de développer un cadre d'échanges et d'information entre les représentants de l'administration, des collectivités territoriales, des exploitants, des riverains et des salariés des établissements concernés, en vue de prévenir les dangers et les inconvénients que peuvent présenter ceux-ci. Depuis la loi Grenelle, ils sont petit à petit remplacés par les commissions de suivi de site (CSS). 

Code de l’environnement :

Ensemble de textes réglementaires se rapportant directement ou indirectement à l’environnement. Ces textes sont accessible par le public sur le site national Legifrance.

Site internet : http://www.legifrance.gouv.fr/

CODERST :

Le Conseil Départemental de l’Environnement et des Risques Sanitaires et Technologiques (CODERST) est une commission administrative présidée par le préfet, qui concourt à la mise en œuvre et au suivi des politiques publiques dans les domaines de la protection de l’environnement, de la gestion durable des ressources naturelles et de la prévention des risques sanitaires et technologiques. Il est chargé d’émettre un avis sur les projets d'actes réglementaires en matière d'installations classées, de déchets, de qualité de l’air et de l’eau et des milieux aquatiques, de risques sanitaires liés à l’habitat insalubre... Le CODERST a un rôle consultatif, non décisionnaire.

Collectivités territoriales

Conseil Régional, Conseil Général (département), Communes et les EPCI (Etablissements Publics de Coopération intercommunale - on assimile les EPCI a des collectivités territoriales)

Concept éprouvé (Principe de ...) :

Un équipement est dit de conception éprouvée lorsqu’il est utilisé depuis plusieurs années sur des sites industriels et que le retour d’expérience sur son application est bon, ou qu’il a subi des tests de « qualification » par l’utilisateur ou d’autres organismes.

Ce principe doit être utilisé avec précaution, car il n’inclut pas les facteurs autres que la conception (contexte et historique d’utilisation sur un site donné, organisation...).

Concertation :

La concertation est un mode d’élaboration des mesures qui permet à chaque acteur de faire valoir ses intérêts et ses préoccupations, et de mettre à profit ses compétences pour parvenir aux solutions les plus adaptées : public, riverains, industriels, salariés, élus, services de l’Etat.

Elle se traduit par l’information et la consultation du public, dans le cadre des réunions et enquêtes publiques, par la diffusion des documents détaillant l’avancement de la démarche, et par l’ouverture de la démarche à la participation du public : par exemple, avec les membres des CLIC.

La concertation n’est pas forcément le consensus, mais elle permet à chacun d’exposer ses intérêts, et donc de parvenir aux solutions les plus équilibrées face aux problèmes à traiter.

C.S.S.  :

Les commissions de suivi de site, créés par la loi Grenelle 2 du 12 juillet 2010, se substituent aux CLIC (comités locaux d'information et de concertation) et aux CLIS (commissions locales d'information et de surveillance – qui concernent les sites de traitement de déchets). Cette réforme a pour but de fondre dans un type unique de commission les diverses instances d'information et de concertation autour des installations générant des risques ou des nuisances. Elle ont trois missions : 1 - créer un cadre d’échange et d’information entre les représentants de l'administration, des collectivités territoriales, des exploitants, des riverains et des salariés des établissements concernés en vue de prévenir les risques d’atteinte aux personnes, biens et à l'environnement. Leur champ de compétence est donc plus large que celui des anciens CLIC, et concerne non seulement les risques accidentels, mais également les risques chroniques ; 2 - suivre l'activité des installations classées pour lesquelles elles ont été créées ; 3 - promouvoir et améliorer l'information du public sur ces installations et leur impact. 

C.T.A. / C.O.D.I.S. (sapeurs pompiers) :

CTA : Centre de Traitement de l’Alerte ; c’est le centre de réception du 18 (numéro d’appel d’urgence) sur un bassin de vie.

CODIS : Centre Opérationnel Départemental d'Incendie et de Secours ; c’est l’état-major qui a pour fonction d’aider au commandement opérationnel sur le terrain. Le CODIS et le CTA travaillent ensemble.

Cutanéo-muqueux :

Concerne la peau et les muqueuses (couche de cellules revêtant la paroi intérieure des organes creux, le tube digestif, les bronches, les organes génitaux ou la bouche par exemple).

Cyanobactérie:

Microorganisme photosynthétique semblable à une microalgue mais qui, étant dépourvu de noyau cellulaire, doit être considéré comme une bactérie. L’emploi fréquent à leur propos des termes cyanophycae ou algues bleues introduit une confusion. Leur couleur bleu-verte est due à la présence du pigment phycocyanine. Beaucoup d’espèces de cyanobactéries ont la capacité de fixer l’azote atmosphérique (capacité qui n’existe pas chez les plantes et les algues). Les cyanobactéries de petite taille contribuent notablement à la production primaire dans l’océan. La prolifération des cyanobactéries est souvent stimulée en eau douce et en eau saumâtre par l’eutrophisation. Ce phénomène est indésirable car plusieurs espèces sont toxiques.

Cyndinique :

Science qui étudie les risques. Ce terme employé depuis les années 1980 désigne une approche du risque qui se veut transdisciplinaire et systémique.

 

D

Danger :

Situation, condition ou pratique qui comporte en elle-même un potentiel à causer des dommages.

D.C.S. :

Dossier Communal Synthétique : document établi sous la conduite du préfet, qui pour chaque commune concernée, porte à la connaissance du Maire les informations contenues dans le DDRM. Il recense les risques naturels et technologiques auxquels la commune est soumise. Les maires destinataires d'un DCS doivent établir un Document d'information communal sur les risques Majeurs (DICRIM); Le DCS, comme le DICRIM, est consultable en mairie.

D.D.R.M. :

Dossier Départemental des Risques Majeurs : ce dossier est un document établi par le Préfet, qui recense les principales informations sur les risques majeurs naturels et technologiques du département. Il recense toutes les communes à risques du département, dans lesquelles une information préventive des populations doit être réalisée (voir le DICRIM) et a pour objectif de mobiliser les élus et partenaires sur les enjeux des risques dans leur département et leur commune. Il est consultable en mairie.

D.D.T. :

Direction Départementale des Territoires

Décès prématuré ou notion de « mortalité prématurée » :

Met l’accent sur les causes des décès survenant à un âge sensiblement inférieur à l’espérance de vie moyenne de la population. On utilise souvent par convention les décès survenant avant l’âge de 65 ans. Le calcul du nombre d’années potentielles de vie perdues permet de préciser et de compléter cette notion, en attribuant à chaque décès la différence entre l’espérance de vie moyenne du groupe de population auquel appartient la personne décédée et l’âge au décès.

Décibels, dB ou dBA :

En acoustique l’intensité se mesure en décibels (dB). C’est une unité qui utilise le logarithme. Elle a été choisie ainsi parce que cela permet d’avoir des chiffres aisément manipulables. Une meilleure approximation du volume perçu est donnée en dBA ou décibels pondéré A, elle peut être mesurée électroniquement après filtrage du signal par un filtre à pondération A. 0 dB correspond au minimum que l’oreille humaine peut percevoir appelé seuil d’audibilité, et non au silence absolu.

Déclaration

Dossier adressé au préfet sur la nature et les conditions d’utilisation d’une activité industrielle (il s’agit des installations qui ne présentent pas de dangers ou inconvénients graves pour le voisinage, la santé ou la salubrité publique). Par retour, le préfet notifie à l’exploitant un arrêté type (identique pour toutes les installations présentant un risque similaire), avec des prescriptions de sécurité à appliquer et des moyens de prévention à mettre en œuvre.

Dépistage prénatal :

Tout acte diagnostique accompli en vue de déterminer ou de prévoir l’état de l’enfant avant sa naissance. Le Dictionnaire permanent de bioéthique et des biotechnologies le définit comme « un diagnostic porté sur l’embryon ou le foetus humain in utero, qu’il s’agisse de déceler une anomalie morphologique ou une maladie génétique ou chromosomique actuelle, ou une prédisposition à développer une maladie dans le futur ».

Dermatite atopique :

Maladie de la peau allergique, souvent congénitale, elle se traduit essentiellement par des poussées d’eczéma.

Désintégration :

C’est une décroissance radioactive. L’activité d’un échantillon radioactif diminue avec le temps du fait de la disparition progressive des noyaux instables qu’il contient.

Déterminisme (approche) :

Prise en compte dans l'évaluation des risques (en particulier dans les études de danger) de l'ensemble des scénarios d'accident, quelle que soit leur probabilité d'occurrence (même les scénarios très improbables). Contraire: approche probabiliste.

Développement cognitif :

L’ensemble des processus par lesquels un être vivant acquiert des informations sur son environnement et interagit avec son milieu.

Développement durable :

Développement qui permet aux générations présentes de satisfaire leurs besoins sans remettre en cause la capacité des générations futures à satisfaire les leurs. Cette notion vise à concilier les domaines de l' écologie , de l'économie et du social, en visant un développement est respectueux de l'environnement, économiquement viable et socialement équitable. Pour cela il doit se baser sur une gouvernance associant toutes les parties (Etat, collectivité, monde économique, société civile…).

D.G.P.R. :

Direction Générale de la Prévention des Risques au Ministère de l’Ecologie.

D.I.C.R.I.M. :

Document d'Information Communale sur les Risques Majeurs : dossier d'information des citoyens, établi par le maire, décrivant les risques présents sur la commune et les mesures de prévention et de protection mises en œuvre. Il est consultable en mairie (certaines communes le diffusent à chaque citoyen).

D.R.E.A.L. :

Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement. Sous l’autorité du Préfet de région, elle pilote la mise en œuvre des politiques du Ministère du l'Ecologie, du Développement Durable et de l'Energie. En particulier, elle coordonne l’animation de l’inspection et l’application des législations relatives aux installations classées (sur le plan de la prévention des risques industriels, de la pollution de l’air et de l’eau, et des déchets).

Droit de délaissement :

Le droit de délaissement est un droit accordé aux personnes habitant dans une zone exposée à un risque fort, auquel elles souhaitent se soustraire. Elles peuvent alors demander à la commune le rachat de leur bien immobilier, à un prix qui ne tient pas compte de la dévalorisation liée au risque encouru.

 

E

Eco-épidémiologie ou épidémiologie environnementale :

Domaine particulier de l’épidémiologie qui a pour objet d’apprécier la réalité et l’ampleur de l’impact sanitaire des facteurs environnementaux qu’ils soient d’origine biologique, physique ou chimique.

Ecosystème :

Unité d’organisation biologique composée de tous les organismes présents dans un espace donné et présentant des interactions entre eux et avec le milieu physique. Un écosystème est constitué par l’association dynamique de deux composantes en constante interaction : d’une part un environnement physico-chimique, géologique, climatique ayant une dimension spatio-temporelle définie, le biotope ; d’autre part un ensemble d’êtres vivants : la biocénose. Un écosystème évolue avec le temps, même en l’absence de perturbation extérieure.

Ecotoxique :

Propriété d’une substance de provoquer des effets néfastes sur les organismes vivants ou leur physiologie (effet au niveau biochimique) et leur organisation fonctionnelle (écosystème). Pour l’homme ou les mammifères, on parle plutôt de toxicité (humaine ou animale).

Effets biologiques:

Changements d’ordre physiologique, biochimique ou comportemental qui sont induits dans un organisme, un tissu ou une cellule en réponse à une stimulation extérieure.

Effet domino :

Interractions entre des installations proches ; action d'un premier phénomène (émission de débris par explosion, par exemple) qui pourrait en déclencher un second (fuite d'un réservoir perforé par un équipement, par exemple) dans une installation voisine.

Effet mécanique ou de surpression :

Effet lié à une surpression, résultant d’une onde de choc (déflagration ou détonation), provoquée par une explosion issue d’un explosif, d’une réaction chimique violente, d’une combustion violente, d’une décompression brutale d’un gaz sous pression ou d’un nuage de poussières combustibles.

Effet sanitaire :

Conséquence d’un effet biologique qui met en danger le fonctionnement normal d’un organisme et peut donc représenter une menace pour la santé de la personne.

Effet thermique :

Dégagement de chaleur (déterminé par un flux : quantité de chaleur par unité de surface) provoqué par un incendie, une explosion ou une réaction chimique.

Effet toxique :

Effet correspondant à l’inhalation d’une substance chimique toxique (chlore, ammoniac, phosgène…), suite à une fuite sur une installation (rupture de canalisation ou endommagement de réservoirs) ou à une réaction chimique).

Elément important pour la sécurité (IPS) :

Ces éléments peuvent être des équipements (vannes, lignes de mesures...), dispositifs de sécurité ou groupe de dispositifs de sécurité, des tâches, des opérations réalisées par un individu, des procédures (formation, habilitation, fabrication, intervention...), ou des paramètres. La sélection de ces éléments est faite par l’exploitant selon une méthodologie qu’il explicite, en lien avec l’analyse de risques, dans un objectif de maîtrise des risques majeurs dans toutes les phases d’exploitation des installations, y compris en situation dégradée. Ces éléments doivent être testables et une traçabilité doit être assurée, ainsi que l’interface avec le SGS (système de gestion de la sécurité). Pour être qualifiés d’IPS, un élément doit être choisi parmi les barrières destinées à prévenir l’occurrence ou à limiter les effets d’un événement redouté central susceptible de conduire à un accident majeur. Ils doivent être disponibles et fiables, caractéristiques qui peuvent être appréciées à travers les principes suivants : principes de concept éprouvé, de sécurité positive, de tolérance à la première défaillance, de résistance aux contraintes spécifiques, de testabilité et d’inspection-maintenance spécifique.

Endémie :

Présence habituelle d’une maladie, ou de tout autre problème de santé, dans une région ou auprès d’une population donnée, avec un taux de prévalence ou d’incidence plus élevé que dans d’autres régions ou d’autres groupes de population.

Enjeux :

Personnes, biens, équipements, activités ou environnement menacés par un aléa et susceptibles de subir des préjudices ou des dommages. Ils sont qualifiés par leur vulnérabilité face à l'aléa.

Elément important pour la sécurité (IPS) :

Ces éléments peuvent être des équipements (vannes, lignes de mesures...), dispositifs de sécurité ou groupe de dispositifs de sécurité, des tâches, des opérations réalisées par un individu, des procédures (formation, habilitation, fabrication, intervention...), ou des paramètres. La sélection de ces éléments est faite par l’exploitant selon une méthodologie qu’il explicite, en lien avec l’analyse de risques, dans un objectif de maîtrise des risques majeurs dans toutes les phases d’exploitation des installations, y compris en situation dégradée. Ces éléments doivent être testables et une traçabilité doit être assurée, ainsi que l’interface avec le SGS (système de gestion de la sécurité). Pour être qualifiés d’IPS, un élément doit être choisi parmi les barrières destinées à prévenir l’occurrence ou à limiter les effets d’un événement redouté central susceptible de conduire à un accident majeur. Ils doivent être disponibles et fiables, caractéristiques qui peuvent être appréciées à travers les principes suivants : principes de concept éprouvé, de sécurité positive, de tolérance à la première défaillance, de résistance aux contraintes spécifiques, de testabilité et d’inspection-maintenance spécifique.

Enquête publique :

L’enquête publique est un processus par lequel les remarques du public sur un projet sont recueillies. Un commissaire enquêteur est chargé de les recueillir ; il tient des permanences, dont les horaires sont publiés par voie de presse et en mairie, et un registre ouvert est mis à la disposition du public en mairie pour y exprimer ses observations. L’enquête publique est l’étape qui marque la fin du processus d’élaboration des PPRT. Le PPRT, avec l’ensemble des mesures élaborées, est alors soumis aux remarques et aux questions du public. Les questions soulevées sont prises en compte et font l’objet de réponses. A l'issue de l'enquête, le commissaire enquêteur doit rendre un rapport sur le déroulement de l'enquête et rédiger ses propres conclusions sur le projet mis à l'enquête.

Enregistrement :

Régime intermédiaire d’autorisation simplifiée, sans enquête publique. Au vu des éléments du dossier, le préfet a la possibilité de fixer des prescriptions complémentaires (en plus de prescriptions générales élaborées au niveau national) qui seraient nécessaires au niveau local, de demander l’organisation d’une enquête publique en cas de sensibilité environnementale particulière ou de refuser l’enregistrement.

Eosinophiles (polynucléaires) :

 Ils représentent 2 à 4 % de la totalité des globules blancs. Leur noyau comprend généralement 2 lobes. Leur rôle consiste à assurer la défense contre certains parasites.

Epidémie :

Apparition dans un temps donné et auprès d’une population donnée d’un nombre de cas de maladies ou de tout autre évènement de santé ; ces cas apparaissent de manière inattendue et en grand nombre. L’épidémie est clairement limitée dans le temps et dans l’espace. Elle se manifeste par un nombre inhabituellement important de cas en des endroits où ordinairement elle n’est pas présente ou par une augmentation considérable du nombre de cas alors que la maladie présente normalement un caractère endémique.

Epidémiologie :

Science qui étudie la distribution, la fréquence et les déterminants des maladies, des blessures ou de tout autre évènement de santé, auprès d’une population et qui applique les données révélées par l’étude au contrôle de ces problèmes de santé. Initialement, l’épidémiologie était la science des épidémies des maladies contagieuses, mais elle s’est développée et englobe désormais tous les domaines influençant la morbidité et la mortalité. L’épidémiologie tente de décrire les différents facteurs (biologiques, environnementaux, mode de vie, soins de santé) qui influencent la santé en recherchant les causes et/ou les interventions efficaces.

Epigénétique :

Se dit de toutes les modifications (ou facteurs) transmissibles à la génération suivante qui n’atteignent pas la séquence d’ADN (méthylation, prions, etc.). Leur transmission au cours des divisions cellulaires peut s’effectuer de manière non Mendélienne. Le mode de transmission des caractères héréditaires d’un individu obéit aux lois de Mendel quand l’hérédité est basée sur la transmission d’un seul gène sous un mode dominant, récessif ou lié au chromosome sexuel X (ou Y).

Etude cas-témoins :

Etude qui compare le niveau d’exposition à un agent particulier ou à un facteur de risque d’un groupe de personnes présentant une maladie ou un évènement (cas), à un autre groupe de personnes, similaire autant que faire se peut au premier groupe, mais qui n’est pas atteint par la maladie étudiée (témoins).

Etude de cohorte (Etude d’incidence) :

Etude dans laquelle un groupe de personnes (saines ou ne présentant pas de signe de la pathologie étudiée) est suivi pendant un certain temps. Les sujets choisis sont répartis en différents groupes d’exposition, au début ou pendant l’étude. Cette population est suivie pendant une certaine période et les incidents sont identifiés. Les études de cohorte sont également appelées étude de suivi ou étude d’incidence ou étude longitudinale.

Etude de danger :

Document réalisé et mis à jour par les établissements industriels à hauts risques qui quantifie ces risques et justifie les mesures de réduction des risques prises par l'exploitant.

Etude d’impact :

L’étude d’impact constitue à la fois une procédure administrative et une démarche technique, qui analyse l’insertion du projet, dans l'environnement. Cela concerne l'impact sur les différents milieux : eau, air, sol, faune et flore, ainsi que sur la santé humaine. Ces effets peuvent être directs et indirects, immédiats et à moyen ou long terme. Elle est un outil d'aide à la décision pour le maître d’ouvrage du projet, elle doit être réalisée très en amont, dès les premières réflexions sur l'élaboration du projet. Elle contribue également à éclairer la décision de l’autorité compétente pour instruire la demande d’autorisation. L’étude d’impact est également un outil d'information du public : elle est mise à disposition du public et constitue un élément important du dossier d'enquête publique.

Evaluation du risque sanitaire (ERS) :

«Démarche méthodique de synthèse des connaissances scientifiques disponibles en vue d’évaluer les effets sur la santé résultant d’une exposition d’une population ou d’individus à une substance, un agent, ou une situation dangereuse » (Académie des sciences des Etats-Unis, 1983). L’évaluation du risque s’inscrit dans la gestion d’une situation qui prend aussi en considération les facteurs sociaux, politiques, économiques et techniques, en évaluant les alternatives possibles. La démarche d’évaluation des risques comporte, après une description de la situation, les quatre étapes suivantes: identification du potentiel dangereux ; estimation de la relation dose-effet ou dose-réponse; évaluation des expositions; caractérisation du risque.

Excès de risque individuel (ERI) :

Pour un effet considéré comme stochastique, il s’agit d’un risque supplémentaire dû à une exposition spécifique. C’est d’un point de vue théorique la probabilité supplémentaire d’observer l’effet néfaste lié à l’agent étudié chez un individu. Celle-ci ne prend pas en compte la probabilité que l’individu a d’être affecté par la pathologie considérée indépendamment de la présence de l’agent étudié.

Exposition (humaine) :

On peut la décrire comme la co-existence d’un individu et d’un polluant dans le même micro-environnement. L’exposition s’exprimera différemment suivant le mode d’exposition considéré : par exemple en concentration moyenne inhalée, ou bien en quantité de polluant ingéré par jour et par kilogramme de poids corporel.

Expropriation :

L’expropriation est la mesure la plus lourde qui peut être envisagée par un PPRT pour mettre à l’abri des personnes exposées à un risque inacceptable. Le propriétaire, obligé d’abandonner son domicile, est alors indemnisé à hauteur de la perte qu’il subit, sans dévalorisation du bien liée à son exposition aux risques qui ont motivé la décision d’expropriation.

 

F

Facteur de confusion, facteur confondant, variable confondante, facteurs interférents, tiers facteur :

Variable liée à la fois à la maladie ou à un autre évènement de l’étude lié à la santé et au facteur de risque, ce qui est susceptible d’induire un biais dans l’analyse du lien (entre maladie et facteur de risque), produisant ainsi de fausses associations. La recherche et la prise en considération de ces facteurs confondants sont essentielles dans le cadre d’une étude épidémiologique.

Facteur de risque :

Caractéristique individuelle ou collective, associée de manière causale à l’augmentation de l’incidence de la maladie ou à un problème de santé dans une population et par conséquent à l’augmentation de la probabilité d’un développement individuel de la maladie ou d’un problème de santé.

Fibrose pulmonaire :

Transformation fibreuse des cellules du poumon.

Fièvre catarrhale :

Egalement appelée « Bluetongue » (maladie de la langue bleue). C’est une maladie virale, transmise par des vecteurs spécifiques du type moucheron contaminant les animaux en les piquant.

Fièvre de la Vallée du Rift :

Zoonose (voir ce terme) signalée exclusivement dans les pays africains, notamment lorsque la pluviosité est importante et que les populations de moustiques vecteurs sont denses.

Flux aérien :

Mouvement et trajet de l’air dans l’appareil respiratoire au cours de la respiration.

Fonction thyroïdienne :

Une partie des fonctions endocrines mettant en jeu les hormones sécrétées par la thyroïde (comme la thyroxine et la calcitonine).

 

G

Génome :

C’est le patrimoine génétique, c’est-à-dire l’ensemble des gènes portés par les chromosomes.

Génotoxique (ou mutagène) :

Action toxique localisée sur le patrimoine génétique. C’est un agent qui augmente l’apparition de mutations. Une mutation est une modification permanente du nombre ou de la structure du matériel génétique dans un organisme, notamment l’ADN, molécule constitutive des chromosomes et porteuse de l’information génétique. Une exposition à ce type d’agent peut induire des défauts génétiques héréditaires.

Génotypage :

Consiste à caractériser dans l’ADN la variation génétique entre individus et à établir une corrélation entre ces variations et certaines maladies (diabètes, maladies cardiovasculaires, etc.) ou d’autres caractéristiques de nature diverse (réponse aux médicaments, par exemple).

Gouvernance territoriale :

Ensemble de procédures et de pratiques, participatives ou contractuelles, complémentaires des formes traditionnelles de gouvernement et capables d'éclairer les décisions publiques et de les mettre en œuvre de manière plus efficace grâce à la prise en compte de la pluralité des acteurs et d’un processus collectif de négociation et de légitimation.

Gravité :

La gravité des conséquences potentielles prévisibles sur les personnes résulte de la combinaison en un point de l’espace de l’intensité des effets d’un phénomène dangereux et de la vulnérabilité des personnes potentiellement exposées.

Groupe vulnérable :

 Groupe de personnes dont la morbidité et la mortalité sont statistiquement significativement augmentées du fait de leur situation de vie. Il peut s’agir de personnes en situation de précarité sociale, d’immigrés, ainsi que d’enfants, de jeunes, de personnes âgées, etc.

 

H

Hémoglobine :

Pigment protéique des globules rouges du sang assurant le transport d’oxygène entre l’appareil respiratoire et les cellules de l’organisme.

Hépato-rénal :

Qui concerne le foie et le rein.

Hépatotoxique :

Nocif pour la fonction hépatique ou le foie.

Hormone :

Substance secrétée par une glande endocrine et exerçant une action spécifique sur le fonctionnement d’un ou plusieurs organes ou sur un processus biochimique.

Hydrophobicité :

Propriété d’une substance qui n’a pas d’affinité avec l’eau.

Hyperkératose :

Développement excessif de la couche cornée de l’épiderme (revêtement le plus superficiel de la peau).

Hyperthyroïdie :

Se définit par la sécrétion d’une trop grande quantité d’hormones thyroïdiennes dans l’organisme : thyroxine (T4) et tri-iodothyronine (T3). Il existe deux grands types d’hyperthyroïdie: les hyperthyroïdies diffuses, toute la glande est augmentée de volume (goitre) et sécrète des quantités anormales d’hormones; les hyperthyroïdies nodulaires, seule une partie de la glande est hypersécrétante.

 

I

I.C.P.E. (Installation Classée pour la Protection de l'Environnement) :

Installation fixe dont l'exploitation présente des risques pour l'environnement (usines, élevages, entrepôts, carrières, etc). Une nomenclature liste les substances et activités auxquelles sont affectés des seuils (quantité de produits, surface de l'atelier, puissance des machines, nombre d'animaux, etc.) qui déterminent le régime de l’installation : le régime de la déclaration, de l'enregistrement ou le régime de l'autorisation. Site internet national des installations classées : http://www.installationsclassees.developpement-durable.gouv.fr/

Immunodéficiente :

Se dit de personnes dont les réactions immunitaires pour se défendre contre les organismes pathogènes sont altérées.

Immunoglobuline :

Protéine naturelle présente surtout dans le plasma faisant généralement partie des gammaglobulines ayant des fonctions d’anticorps.

Incidence :

Voir taux d’incidence.

Indépendance d’une barrière :

Faculté d’une barrière, de par sa conception, son exploitation et son environnement, à ne pas dépendre du fonctionnement d’autres éléments et notamment d’une part d’autres barrières, et d’autre part, du système de conduite de l’installation, afin d’éviter les modes communs de défaillance ou de limiter leur fréquence d’occurrence.

Indicateur :

Valeur calculée à partir de paramètres donnant des indications sur (ou décrivant) l’état d’un phénomène, de l’environnement ou d’une zone géographique, et d’une portée supérieure aux informations directement liées à la valeur du paramètre (OCDE). L’indicateur doit remplir quatre fonctions: validité (traduction fidèle et synthétique de la préoccupation du départ) ; mesurabilité (facilité d’accès à l’information en tenant compte du coût et du temps) ; lisibilité (simplicité d’interprétation et non ambiguïté) ; cohérence (dans le temps, dans l’espace, et entre les divers éléments de la population). Il doit, en outre, être caractérisé par sept attributs : nom ; définition ; mode de calcul; unité de mesure ; fréquence d’actualisation ; source d’origine ; maille de validité.

I.N.E.R.I.S. :

Institut National de l'Environnement industriel et des Risques. Site internet de l’INERIS : http://www.ineris.fr/

Information des acquéreurs et des locataires (IAL) :

La loi « risques » du 30 juillet 2003 prévoit l’obligation d’information des acquéreurs et locataires de biens immobiliers par les vendeurs et bailleurs sur les risques auxquels un bien est soumis et/ou les sinistres qu’il a subis. L’enjeu de ces textes est la bonne information du citoyen qui s’effectuera au travers des contrats de vente ou de location : toute transaction immobilière, vente ou location, intéressant des biens situés dans des zones couvertes par un plan de prévention des risques technologiques (PPRT) ou par un plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPRN), prescrit ou approuvé, ou dans une zone de sismicité, doit s’accompagner d’une information sur l’existence de ces risques à l’attention de l’acquéreur ou du locataire. Par ailleurs, le vendeur ou le bailleur d’immeuble bâti sinistré à la suite d’une catastrophe technologique ou naturelle, reconnue par un arrêté de catastrophe technologique ou naturelle, devra informer l’acquéreur ou le locataire des sinistres ayant affecté le bien pendant la période où il a été propriétaire et des sinistres dont il a été lui-même informé. Cette seconde obligation d’information s’applique même en dehors des communes ou des zones couvertes par un plan de prévention des risques prescrit ou approuvé ou par un zonage sismique. Site du Ministère et nouveau guide IAL : http://www.developpement-durable.gouv.fr/Information-de-l-Acquereur-ou-du.html

Intensité des effets d’un phénomène dangereux:

Mesure physique de l’intensité du phénomène (thermique, toxique, surpression, projections). Les échelles d’évaluation de l’intensité se réfèrent à des seuils d’effets moyens conventionnels sur des types d’éléments vulnérables (ou cibles) tels que « homme », « structures ». L’intensité ne tient pas compte de l’existence ou non de cibles exposées. Elle est cartographiée sous la forme de zones d’effets pour les différents seuils.

Irradiation naturelle :

Conséquence directe de l’exposition externe d’un corps (inerte ou vivant) à des rayonnements ionisants naturels.

I.R.S.N. :

Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire. Site internet : http://www.irsn.fr

 

L

Lessivage :

Migration en profondeur des éléments minéraux du sol sous l’effet des eaux de pluie.

Lignes de défense :

Ensemble des dispositions adoptées en matière de conception, construction et modalités d’exploitation incluant les mesures d’urgence internes et externes, afin de prévenir l’occurrence et limiter les effets d’un phénomène dangereux et conséquences d’un accident potentiel associé.

Risque de confusion avec « fonctions de sécurité » et « barrières de sécurité ».

Lymphocyte :

Globule blanc du sang et du tissu lymphoïde responsable de l’immunité spécifique.

Lymphome malin non hodgkinien :

Cancer développé à partir de cellules lymphoïdes ou lymphocytes qui se distingue des leucémies de même origine par la prépondérance de tumeurs, en particulier des ganglions lymphatiques, et par l’absence, le plus souvent, de cellules anormales dans le sang. Ces lymphomes présentent une grande variété et sont regroupés, avec la maladie de hodgkin, sous le terme de lymphomes malins, ce qui explique leur appellation négative.

 

M

Manifestations cliniques :

Ensemble des signes directement détectables lors de l’examen du malade.

Mastocyte :

C’est un globule blanc présent dans les tissus, qui fabrique des granules riches en médiateurs chimiques comme l’histamine, la sérotonine et l’héparine. Lorsqu’il entre en contact avec un allergène, il libère ces médiateurs.

Mesures complémentaires de maîtrise des risques :

Les mesures complémentaires de maîtrise des risques sont les mesures mises en œuvre par les industriels en amont de la démarché d’élaboration des PPRT afin de parvenir au niveau de risque le plus faible qui peut être atteint sans recourir à des mesures qui remettent en cause la viabilité économique du site. Ces mesures sont mises en œuvre sous le contrôle de la DREAL, dans le prolongement des mesures de maîtrise des risques déjà élaborées et améliorées dans le cadre de l’application de la législation relative aux installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) et des dispositions particulières qui s’appliquent aux établissements classés Seveso.

Mesures supplémentaires de maîtrise des risques :

Les mesures supplémentaires de maîtrise des risques sont les mesures qui peuvent être envisagées, dans le cadre du PPRT, pour aller au-delà des mesures complémentaires, par exemple la modification d’un process de production ou la diminution de capacité. Ces mesures contraignantes doivent être envisagées en équilibre avec les mesures contraignantes applicables aux zones habitées voisines. Elles ont un impact économique sur le site industriel, et font donc l’objet d’une indemnisation dans le cadre de la convention de financement des mesures du PPRT, afin de ne pas compromettre la viabilité économique de l’entreprise et les emplois liés.

Médecine préventive :

Ensemble des actions de prévention (voir ce terme) exercées dans un cadre médical.

Mélanocytes :

Cellule de la peau assurant la synthèse de la mélanine qui est le pigment qui donne sa couleur à la peau.

Mélanome :

Aussi appelé improprement nævocarcinome ou mélanosarcome, le mélanome est une tumeur maligne de la peau. Elle se développe à partir des cellules responsables de la pigmentation cutanée, les mélanocytes. Ces cellules se trouvent principalement dans la peau et, dans la majorité des cas, le mélanome se situe à la surface cutanée.

Mélatonine :

Hormone secrétée par l’épiphyse qui intervient notamment dans la régulation des rythmes biologiques.

Méningite :

Inflammation des méninges (membranes qui entourent le cerveau et la moelle épinière) en partie d’origine infectieuse qui se traduit par de la fièvre, une raideur dans la nuque des maux de tête et des vomissements.

Mésothéliome :

Tumeur maligne rare qui se développe le plus souvent sur la plèvre dans le thorax, plus rarement sur le péritoine dans l’abdomen.

Mesures de maîtrise des risques (MMR) :

Depuis quelques années, le terme « barrière de sécurité » tend à être remplacé par « mesures de maîtrise des risques » (MMR). La circulaire du 10 mai 2010 (circulaire du 10 mai 2010 récapitulant les règles méthodologiques applicables aux études de dangers, à l’appréciation de la démarche de réduction du risque à la source et aux plans de prévention des risques technologiques (PPRT) dans les installations classées en application de la loi du 30 juillet 2003) définit une barrière comme : « Ensemble d’éléments techniques et/ou organisationnels nécessaires et suffisants pour assurer une fonction de sécurité ». Cette définition introduit la notion de fonction de sécurité qui est définie par cette même circulaire comme : « Fonction ayant pour but la réduction de la probabilité d’occurrence et/ou des effets et conséquences d’un événement non souhaité dans un système. Les principales actions assurées par les fonctions de sécurité en matière d’accidents majeurs dans les installations classées sont : empêcher, éviter, détecter, contrôler, limiter… ». À la lecture de ces deux définitions, il ressort qu’une barrière doit toujours être définie par rapport à une fonction de sécurité.

Métrologie :

Sciences des mesures.

Miasme :

Émanation à laquelle on attribuait les maladies infectieuses et les épidémies avant les découvertes pasteuriennes.

MicroTesla :

Unité un million de fois plus petite que le Tesla qui mesure l’intensité d’un champ magnétique.

Mitigation :

Actions visant à atténuer les dommages suite à une catastrophe, en réduisant soit l’intensité de certains aléas (inondations, coulées de boue, avalanches, etc), soit la vulnérabilité des enjeux (personnes, environnement et biens).

Morbidité :

 Indicateur de mesure de la fréquence des maladies ou des états de mauvaise santé d’une population. Ecart subjectif ou objectif vis-à-vis de l’état de bien-être idéal. La morbidité est mesurée par des taux de prévalence ou d’incidence.

Mutations génétiques :

C’est le résultat de l’action d’agents extérieurs (Rayons UV, produits toxiques, etc.) sur du matériel génétique (ADN, ARN, etc.).

 

N

Nævus :

Il s’agit d’une petite tache de la peau, le plus souvent brune, fréquente et banale. Les nævus dits mélanocytaires ou pigmentaires, encore appelés « grains de beauté », sont les plus fréquents.

Nanogramme :

Unité un milliard de fois plus petite que le gramme.

Néphrotoxique :

Ayant un effet néfaste sur les fonctions rénales ou le rein.

Neurotoxique :

 Ayant un effet néfaste sur le système nerveux.

 

P

Pandémie :

Epidémie qui s’étend sur un ou plusieurs continents.

Parentéral :

Se dit d’un médicament qui s’administre par une voie autre que digestive.

Pathogénicité :

Facteurs qui peuvent provoquer une maladie.

P.C.S. :

Plan Communal de sauvegarde : le maire d'une commune soumise à un plan de prévention des risques naturels prévisibles approuvé (PPRN) ou à un plan particulier d'intervention (PPI) a l’obligation de mettre en place un PCS. Ce document prévoit l'organisation et les mesures de sauvegarde à mettre en place pour protéger la population.

P.E.R. :

Périmètre d’Exposition aux Risques : aire d’étude du Plan de Prévention des Risques Technologiques (PPRT) déterminée sur la base de l’étude de danger et des scénarios d’accident étudiés.

Plan ORSEC (plan d’ORganisation des SECours) :

Plan d’urgence qui recense les moyens publics ou privés (réquisition) pouvant être mis en œuvre en cas de catastrophe. Il existe trois types de plans Orsec : départemental (déclenché par le préfet), zonal (déclenché par le préfet de la zone de défense) ou national (déclenché par le Premier ministre). Le PPI est un volet spécifique du plan ORSEC.

Plan rouge :

Plan destiné à porter secours à de nombreuses victimes. Il prévoit les moyens, essentiellement médicaux, à mettre en œuvre et définit les missions des acteurs.

Plasmide :

Fragment d’ADN de certains microorganismes, notamment les bactéries, séparé et indépendant du fragment principal c’est-à-dire le chromosome.

Plombémie :

Concentration de plomb dans le sang, exprimée par exemple en μg.L-1.

P.L.U. (Plan Local d’Urbanisme) :

Il remplace le P.O.S. (Plan d’Occupation des Sols). C’est un document d’urbanisme qui fixe les règles d’utilisation du sol dans la commune qui s’imposent à tous. Il est élaboré par la commune avec l’aide des services de l’Etat. Le PPRT est une servitude d'utilité publique qui s'impose au PLU et y est annexée.

P.O.I. (Plan d’Opération Interne) :

Plan de secours établi par l'entreprise et déclenché sous sa responsabilité. Le POI définit l’organisation des secours nécessaire à la gestion d’un sinistre interne à l’établissement et n’ayant pas de répercussion hors du site. Le POI est obligatoire pour les installations classées Seveso seuil haut et peut être prescrit par le préfet à certaines installations dont les caractéristiques sont de nature à nécessiter une telle organisation des secours (risques d’effets domino avec d’autres installations, par exemple).

Polluant :

Substance ou agent responsable d’une pollution (voir ce terme).

Pollution :

Introduction, directe ou indirecte, par l’activité humaine, de substances, de préparations, de chaleur, de bruit, d’agents physiques ou biologiques, dans l’environnement, susceptibles de contribuer ou de causer un danger pour la santé de l’homme ; des détériorations aux ressources biologiques, aux écosystèmes ou aux biens matériels ou une entrave à un usage légitime de l’environnement.

Pondération :

Affectation d’un coefficient (poids) à une variable, en vue de modifier son influence sur un résultat.

P.P.I. (Plan Particulier d’Intervention) :

Plan de secours établi sous l’autorité du Préfet pour les installations classées Seveso seuil haut, qui prévoit la mobilisation des services de secours publics et de l’ensemble des services de l’Etat concernés. Le PPI est déclenché par le préfet lorsque les conséquences d’un accident grave dépassent les limites de l’usine ; le directeur du site reste cependant le directeur des opérations de secours internes au site.

P.P.M.S. (Plan Particulier de Mise en Sûreté ) :

Plan de secours en milieu scolaire qui prévoit, en cas d’alerte, la conduite à tenir et le modalités de communication vers l’extérieur. Il est déclenché par le directeur de l’établissement et permet de réduire la vulnérabilité des élèves et du personnel de l’établissement dans l’attente des secours.

P.P.R. (Plan de Prévention des Risques) :

Instrument d’action de l’Etat dont l’objet est de cartographier les zones soumises à un ou plusieurs risques naturels et d’établir les règles d’urbanisme qui s’appliqueront au bâti existant ou futur pour réduire leur vulnérabilité. Une fois approuvé par le préfet, il vaut servitude d’utilité publique et est annexé au P.L.U. (plan local d’urbanisme)

P.P.R.T. (Plan de Prévention des Risques Technologiques) :

Instrument d’action de l’Etat dont l’objet est de limiter l'exposition des populations au risque autour des sites industriels. Pour cela, il cartographie, autour des installations classées à haut risque, des zones à l’intérieur desquelles il peut, par le biais d'un règlement, imposer diverses dispositions telles que : des mesures foncières (l’expropriation pour cause de danger potentiel très grave menaçant la vie humaine ; le droit de délaissement ; la possibilité pour les communes de préempter les biens à l’occasion de transferts de propriétés), des travaux de renforcement du bâti, la réglementation, des futures constructions (interdictions, autorisation avec prescriptions spécifiques), des restrictions d'usage sur des voies de communication, équipements ou bâtiments. Une fois approuvé par le préfet, il vaut servitude d’utilité publique et est annexé au P.L.U. (plan local d’urbanisme).

Préemption :

Lorsque le risque auquel est exposée une zone habitée est élevé, les collectivités locales peuvent disposer d’un droit de préemption, qui leur permet de remodeler le tissu urbain à moyen terme. Dans ce cadre, elles sont prioritaires sur les particuliers dans toutes les opérations de cession immobilière effectuées dans la zone.

Prédisposition génétique :

Tendance héréditaire de l’organisme à être affecté par une maladie donnée.

Pré-pandémique :

Avant la pandémie, c’est-à-dire la propagation géographique de la maladie.

Prévalence :

Nombre de cas d’une maladie, ou de tout autre problème de santé, dans une population définie à un moment donné.

Prévention :

Actions visant à réduire l’impact des déterminants des maladies ou des problèmes de santé, à éviter la survenue des maladies ou des problèmes de santé, à arrêter leur progression ou à limiter leurs conséquences. Les mesures préventives peuvent consister en une intervention médicale, un contrôle de l’environnement, des mesures législatives, financières ou comportementalistes, des pressions politiques ou de l’éducation pour la santé. La prévention englobe le la connaissance de l’aléa et du risque, la surveillance, l’a maîtrise de l’urbanisation, la planification des secours, la prise en compte du retour d’expérience, l’information préventive et l’éducation.

Probabilisme (approche) :

Approche fondée sur l’évaluation quantitative du risque (évaluation du nombre de chances d'en obtenir la réalisation), introduit la notion de risque acceptable.

Probabilité d’occurrence :

La probabilité d’occurrence d’un accident est assimilée à sa fréquence d’occurrence future estimée sur l’installation considérée. Elle est en général différente de la fréquence historique et peut s’écarter, pour une installation donnée, de la probabilité d’occurrence moyenne évaluée sur un ensemble d’installations similaires. Attention aux confusions possibles :  1 - Assimilation entre probabilité d’un accident et celle du phénomène dangereux correspondant, la première intégrant déjà la probabilité conditionnelle d’exposition des cibles. Cette assimilation sous-entend que les cibles sont effectivement exposées, ce qui n’est pas toujours le cas, notamment si la cinétique permet une mise à l’abri.  2 - Probabilité d’occurrence d’un accident X sur un site donné et probabilité d’occurrence de l’accident X, en moyenne, dans l’une des N installations du même type (approche statistique).

Proinflammatoire :

Qui favorise l’inflammation, c’est-à-dire un processus complexe de réactions cellulaires et humorales qui participent à la défense de l’organisme contre une agression.

Protection :

Mesures visant à limiter l’étendue ou/et la gravité des conséquences d’un accident sur les éléments vulnérables, sans modifier la probabilité d’occurrence du phénomène dangereux correspondant.

NB : des mesures de protection peuvent être mises en oeuvre « à titre préventif », avant l’accident, comme par exemple un confinement. La maîtrise de l’urbanisation, visant à limiter le nombre de personnes exposées aux effets d’un phénomène dangereux, et les plans d’urgence visant à mettre à l’abri les personnes sont des mesures de protection.

Protozoaire :

Organisme unicellulaire eucaryote possédant un noyau isolé du cytoplasme par une membrane et qui contient de l’ADN.

P.U.I. (Plan d’Urgence Interne) :

C’est l’équivalent du P.O.I. pour les centrales nucléaires

 

R

Raies d’absorption :

Un spectre d’absorption est obtenu lors du passage de la lumière au travers d’un milieu transparent ou semi-transparent, l’absorption s’affaiblit (voire s’élimine) dans certaines fréquences, ce qui donne des raies d’absorption caractéristiques.

Rayonnement non ionisant :

C’est un rayonnement électromagnétique dont l’énergie quantique est insuffisante pour ioniser un atome, c’est-à-dire incapable d’arracher un électron à la matière.

Radioactif :

Se dit d’un matériau qui émet des rayonnements par désintégration des noyaux des atomes: certains atomes ont naturellement des noyaux instables, dus à un excès soit de protons, soit de neutrons, ou des deux. Ils sont dits radioactifs et sont appelés radio-isotopes ou radionucléides.

Rayonnement UV érythémal :

Définition photobiologique de la dose minimale d’ultraviolets, exprimée en milli-joules par centimètres carrés (mJ.cm-² ), pour laquelle on obtient un érythème net. Elle dépend de plusieurs facteurs dont le phototype, le genre d’UV utilisés et l’existence éventuelle d’une photodermatose.

Redondance :

Existence, dans une entité, de plus d’un moyen pour accomplir une fonction requise (exemple : double vanne d’arrêt).

Relation causale :

Lien entre un facteur et un effet. Pour justifier une relation causale dans une étude d’observation, l’existence d’une association statistique significative entre le facteur et l’effet est nécessaire mais n’est pas suffisante. La présence d’autres critères doit être vérifiée: la plausibilité biologique ; la force de l’association ; la cohérence des résultats avec d’autres études ; l’antériorité du facteur par rapport à l’effet, etc.

R.E.X. retour d’expérience :

Retour d’expérience (REX) : analyse détaillée d'un événement et de ses effets à partir des constats qui ont été faits, pour en tirer des enseignements.

R.I.D. :

Règlement concernant le transport international ferroviaire des marchandises dangereuses, auquel le transport par rail, en France, est soumis.

Risque :

Probabilité de réalisation du danger. Ulrich Beck définit cette notion comme un événement non encore survenu qui motive l'action.

Risque industriel majeur :

Un risque industriel majeur est un événement accidentel se produisant sur un site industriel et entraînant des conséquences immédiates graves pour le personnel, les populations avoisinantes, les biens ou l’environnement

Risque majeur :

Confrontation d'un aléa avec des enjeux ; l'événement se caractérise généralement par sa très faible occurence et son extrême gravité.

Risque naturel majeur :

Menace découlant de phénomènes géologiques ou atmosphériques aléatoires. Les avalanches, les feux de forêt, les inondations, les mouvements de terrain, les cyclones, les tempêtes, les tsunamis, les séismes et les éruptions volcaniques, quand ils provoquent des dommages importants sur l'homme, les biens ou l'environnement sont des risques naturels majeurs.

Risque relatif :

Rapport entre l’incidence d’une maladie ou la mortalité chez les personnes exposées et l’incidence ou la mortalité chez les personnes non exposées. Quand l’association entre l’exposition à un agent et l’effet est établie statistiquement, ce rapport mesure la force de l’association.

Risque technologique majeur :

Engendré par l'activité humaine ; les risques industriels, nucléaires, liés à la radioactivité, au transport de matières dangereuses (par voie terrestre, fluviale ou maritime), aux exploitations minières et souterraines ou encore la rupture de barrage sont des risques technologiques majeurs

 

 

S

S.A.M.U. :

Service d’Aide Médicale d’Urgence

Saturnisme :

Intoxication aiguë ou chronique par le plomb ou par des sels de plomb.

Sécurité positive :

Un système est dit « à sécurité positive » lorsqu'il se met en état sûr par défaut d'alimentation en énergie. Par exemple, une vanne automatique d'un réservoir sera à sécurité positive si dans son état de repos elle est fermée. Il lui faut une énergie (donc une action volontaire) pour s'ouvrir.

Un équipement est dit « à sécurité positive » lorsqu’une perte du fluide moteur (dont électricité) ou des utilités conduit l’équipement à se mettre en situation sécuritaire stable ; la position de sécurité du système doit être maintenue dans le temps.

Septicémie :

C’est une infection généralisée, correspondant à des décharges massives et régulières de germes dans la circulation systémique à partir d’un foyer initial.

SEVESO (directive) :

Seveso est le nom d’une localité italienne où, le 10 juillet 1976, un accident dans une usine chimique provoqua une émission de dioxine (substance extrêmement toxique ayant des conséquences à long terme sur la santé de ‘homme). Cette commune a laissé son nom aux directives européennes prises en matière de prévention des risques technologiques majeurs et aux établissements industriels soumis à ces directives.

S.D.I.S. :

Service Départemental d'Incendie et de Secours (c’est l’organisation des sapeurs-pompiers).

S.G.S. :

Système de Gestion de la Sécurité : s’inscrivant dans le système de gestion général des établissements, le SGS définit les fonctions des personnels, les procédures et les ressources qui permettent de déterminer et de mettre en œuvre une politique de prévention des accidents majeurs.

Stéroïdes synthétiques :

Importante catégorie de lipides qui peuvent être fabriqués comme médicament. Il en existe naturellement dans le règne animal et végétal (le cholestérol, les vitamines D, les hormones sexuelles: oestrogène et progestérone, testostérone et androstérone, etc.).

Synergie (effets synergiques) :

Interaction de plusieurs substances ou processus dont l’effet est supérieur à la somme des effets individuels de chaque substance ou processus.

 

T

Taux d’incidence :

L’incidence cumulée mesure le risque de survenue d’une maladie ou de toute autre événement dans une population donnée. Il est calculé en divisant le nombre de nouveaux cas dans une population spécifique, durant une période de temps connue, par la population au début de la période.

Temps de réponse (pour une barrière de sécurité) :

Intervalle de temps requis entre la sollicitation et l’exécution de la mission/fonction de sécurité. Ce temps de réponse est inclus dans la cinétique de mise en oeuvre d’une fonction de sécurité, cette dernière devant être en adéquation (significativement plus courte) avec la cinétique du phénomène qu’elle doit maîtriser.

Ex. : un rideau d’eau alimenté par un réseau, avec vanne pneumatique/motorisée asservie à une détection ammoniac, dont la fonction de sécurité est d’abattre 80% de la fuite d’ammoniac a un temps de réponse égal à la durée séparant l’envoi de la commande à la vanne du moment où le rideau fonctionne en régime permanent (en supposant qu’il est correctement dimensionné pour abattre 80% de la fuite réelle). Sur cet exemple, la cinétique de mise en oeuvre correspond à l’ensemble de la durée entre l’apparition de la fuite, sa détection, le traitement du signal de détection ajouté au temps de réponse.

Testabilité (Principe de ...) :

Les dispositifs, et en particulier les chaînes de transmission, doivent être conçus pour permettre de s’assurer périodiquement par test de leur efficacité.

T.M.D. :

Transport de Matières Dangereuses.

Torchère :

Installation en forme de haute cheminée pour le brûlage atmosphérique des sous-produits industriels, en particulier pétroliers.

Toxicité :

Propension d’une substance à nuire à l’être humain ou à tout autre organisme vivant. On distingue deux grands types d’effets toxiques sur l’homme: les effets déterministes, dont la gravité croît avec la dose d’exposition de l’individu ; les effets stochastiques, dont la fréquence et non la gravité croît avec la dose d’exposition, on considère généralement que ces effets peuvent survenir sans seuil, autrement dit, dès qu’une exposition existe, aussi petite soit-elle.

Toxicologie :

C’est la science qui étudie les effets néfastes des substances chimiques sur un organisme vivant, l’animal le plus souvent. Elle suit des protocoles expérimentaux décrits et validés au niveau international. Elle tente de décrire, en fonction des niveaux de doses d’exposition chez l’animal, les différents types d’effets néfastes observés et/ou leur probabilité de survenue.

Toxi-infection alimentaire collective (TIAC) :

Survenue d’au moins deux cas groupés de maladie ayant des symptômes similaires, le plus souvent digestifs, dont on peut rapporter la cause à une même origine alimentaire.

Transaid:

Protocole d’aide de l’industrie chimique française auprès des pouvoirs publics, en cas d’accident de transport de matières dangereuses (informations, conseils et/ou assistance et intervention sur le lieu de l’accident).

Troubles de la repolarisation :

Anomalie dans le rythme cardiaque visible lors de l’électrocardiogramme.

Troubles musculo-squelettiques :

Ce sont des blessures ou des troubles du système musculo-squelettique, qui résultent de l’exposition à divers facteurs de risque présents dans le lieu de travail qui ont soit contribué au développement des troubles soit aggravé une condition préexistante.

Tumeur pleurale ou mésothèliome :

Cancer de la plèvre (membrane séreuse qui enveloppe les poumons).

 

U

U.V.C.E. (Unconfined Vapor Cloud Explosion) :

Explosion d'un nuage de gaz en milieu non confiné. Suite à une fuite de gaz combustible, le mélange du gaz et de l'air peut former un nuage inflammable qui rencontrant une source d'allumage peut exploser. Les effets sont essentiellement des effets de surpression.

 

V

Vecteur :

Intermédiaire animal lors de la transmission d’une infection ce peut être des moustiques, des mouches, des mollusques, des rongeurs, etc.

Vulnérabilité :

Niveau de conséquences prévisibles d'un aléa sur les enjeux. La vulnérabilité mesure « les conséquences dommageables de l'événement sur les enjeux concernés. »

 

Z

Zoonose :

Toute maladie infectieuse pouvant se transmettre à partir de l’animal (sauvage ou domestique) à l’homme.

 

Dictionnaire de l'Environnement:

Dictionnaire actu environnement

http://www.actu-environnement.com/ae/dictionnaire_environnement/definition.php4?alpha=A

Dictionnaire environnement

http://www.dictionnaire-environnement.com/

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